C’est en Côte-Nord qu’il en coûterait le plus cher pour vivre décemment, selon la dernière analyse de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques, l’IRIS.
La ville de Sept-Iles a servi d’échantillon avec six autres municipalités au Québec dans lesquelles le coût de la vie est passé sous la loupe.
On dit qu’une personne seule résidant en Côte-Nord, si elle veut atteindre un niveau de vie exempt de pauvreté, se doit de gagner 42 884 dollars nets par année afin de pouvoir vivre de façon convenable, c’est à dire au-delà de la couverture des besoins de base.
C’est le plus haut salaire après impôts exigé dans la liste des sept villes étudiées par l’IRIS.
Le revenu viable net pour un couple avec deux enfants est, quant à lui, de 85 463 dollars.
Le coût de la vie nord-côtier a toujours été jugé le plus élevé dans les 10 années des calculs effectués par l’Institut de recherche parce qu’il s’agit de la seule région où tous les types de ménages ont besoin d’au moins une voiture pour assurer leurs déplacements.
Sept-Iles n’offre que le taxibus et seulement du lundi au vendredi et les transports hors région coûtent plus cher pour l’ensemble des Nord-Côtiers.
Il faut ajouter que ce niveau de vie plus élevé s’est même amenuisé en comparaison cette année étant donné que le coût du logement a augmenté partout ailleurs, surtout à Gatineau.
L’IRIS évalue qu’au Québec, entre 12 et 15% de la population se retrouve sous le seuil du revenu viable.