La Société des traversiers du Québec « ne sert à rien ». C’est le constat partagé par le député libéral et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports et de mobilité durable, Monsef Derraji.

De nouveau de passage à Rivière-du-Loup afin de faire le point sur le dossier de la traverse, le député de Nelligan n’est pas passé par quatre chemins pour faire connaître le fond de sa pensée quant au travail de la ministre Geneviève Guilbault. Celui qui a participé plus tôt cette semaine à l’étude des crédits du gouvernement du Québec s’explique très mal pourquoi la STQ peut présenter des indicateurs de performances dans le rouge et recevoir deux fois plus de subventions de la part du gouvernement caquiste. Le report du début de la saison de traverse à Rivière-du-Loup combiné aux autres fiascos du ministère des Transports le poussent à se demander si les personnes en place sont les bonnes.

 

Aussi questionné quant au travail de la député locale Amélie Dionne, Monsef Derraji considère que le vrai problème dans ce dossier vient de plus haut dans la hiérarchie caquiste. Selon lui, le manque de transparence dans les dossiers concernant la STQ devrait forcer la main de François Legault, qui se doit maintenant de montrer la porte à son homologue de la CAQ en charge du ministère des Transports.

 

Claudette Migneault, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, a également pris la parole. Elle croit être en droit de s’attendre à une compensation de la part de Québec. Elle espère cependant que les personnes en charge feront preuve d’initiative dans leur manière de venir pallier les pertes monétaires encourues par ses membres à la suite du report du début de la saison de la traverse.