La FTQ et le Syndicat des Métallos, qui représentent conjointement 270 officiers de navigation, officiers mécaniciens et travailleurs non brevetés de la Société des traversiers du Québec, demandent l’intervention d’un arbitre dans les négociations avec l’employeur qui sont dans l’impasse.
La STQ doit cependant consentir elle aussi à cet arbitrage, ce qui viendrait suspendre les moyens de pression, y inclus le recours à la grève générale sans fin déterminée, annoncée récemment.
Les deux syndicats avaient convoqué la presse lundi à Lévis pour en informer les clientèles de plusieurs liaisons maritimes au Québec, à l’approche des vacances et ainsi rassurer les associations touristiques.
Un arbitre déterminerait le contenu du prochain contrat de travail, le précédent étant échu depuis plus de deux ans.
Jusqu’ici, les grèves sporadiques, dont celle qui a paralysé les traversiers de la Côte-Nord durant le congé de la construction en 2024, n’ont rien donné.
Une grève générale illimitée est toujours possible avant le début de l’été en cas de refus de la STQ vers l’arbitrage et paralyserait complètement les traverse de Matane/Baie-Comeau/Godbout, Québec-Lévis et Sorel Tracy/St-Ignace-de-Loyola.
Elle ralentirait aussi quatre autres traverses, soumises au services essentiels, dont celle de Tadoussac/Baie Ste-Catherine.
Nous apprenions en fin de journée que la Société des traversiers du Québec ne veut pas de l’arbitrage.
La société répète que son offre déposée le 12 mai comporte des augmentations salariales comparables à celles offertes aux salariés des secteurs public et parapublic.
Dans un communiqué, la STQ ajoute qu’elle est dans l’attente d’un retour officiel des représentants du Syndicat des Métallos à la table de négociations.
Elle mentionne également qu’un conciliateur est présent et que les discussions ont progressé le 22 mai dernier.