Plusieurs élus du Témiscouata craignent un exode commercial en raison du prix de l’essence qui est maintenant beaucoup moins élevé au Nouveau-Brunswick.
Depuis le 1er avril, les automobilistes faisant le plein dans la province voisine paient beaucoup moins cher en raison de l’abolition de la taxe carbone. En date de vendredi matin, l’écart pouvait atteindre une vingtaine de sous pour le litre d’essence ordinaire entre les stations-services du Témiscouata et celles situées quelques kilomètres plus loin à Edmundston.
Gustave Pelletier, maire à Dégelis, a des craintes pour certains de ses commerçants qui pourraient perdre des clients aux profits de leurs rivaux néo-brunswickois. Cette situation ne date pas d’hier, car le phénomène est déjà observé depuis bon nombre d’années avec le voisin américain.
Denis Blais, maire de Témiscouata-sur-le-Lac, tient le même discours. Des Témiscouatains, tentés de faire des économies de quelques dollars sur leur prochain plein d’essence, pourraient profiter de leur passage de l’autre côté de la frontière pour effectuer d’autres achats.