Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a récemment connu une croissance importante de ses revenus générés par des usagers qui ne sont pas couverts par la RAMQ et qui proviennent de l’extérieur du Canada.

En 2021-2022, les revenus avec ce type de clientèle étaient de 705 000 $. Ils ont atteint, en 2023-2024, près de deux millions de dollars. Selon Gilles Turmel, porte-parole pour le CISSS du Bas-Saint-Laurent, ces sommes proviennent essentiellement des accouchements et des suivis de grossesse, tout en précisant que ce ne sont pas les seules services de santé concerné. En effet, le Québec est une destination de plus en plus prisée par les femmes de l’étranger pour donner naissance à leur enfant.

Par ailleurs, les factures pour des soins impayés demeurent très élevées dans les hôpitaux du Bas-Saint-Laurent. En 2022, le CISSS enregistrait un taux de mauvaises créances de 14,2 %. En 2024, ce taux a diminué à 12,1 %, ce qui représente tout de même une somme de 237 000 $.

Gilles Turmel précise que les créances irrécouvrables sont surtout pour des services offerts les nuits et les fins de semaine, soit des périodes où il n’y a pas de personnel administratif pour faire payer le client avant sa sortie. Dans ce cas, le CISSS facture l’usager, mais le taux de recouvrement est faible.

Les dirigeants travaillent présentement à l’implantation de procédures simples, durant ces périodes de flottement, qui permettraient de faire payer l’usager par le personnel en service avant sa sortie de l’établissement.