La Ville de Rivière-du-Loup n’a jamais été mise au courant de l’appel d’offres du gouvernement du Québec, lancé plus tôt cette semaine, voulant qu’il soit à la recherche de services professionnels en architecture pour des travaux de construction et de réaménagement d’infrastructures portuaires pour le lien fluvial entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix.

Pascal Tremblay, responsable des communications à la Ville, mentionne qu’il s’agit encore une fois de « cachettes » de la part du gouvernement et de la Société des traversiers du Québec. Il remarque aussi que cette étape devait être lancée en octobre 2025 selon le plan de match transmis à la presse en décembre dernier.

La Ville de Rivière-du-Loup croit donc que la STQ a pris la décision de devancer le processus de six mois, notamment pour « couper l’herbe sous le pied du milieu louperivois qui tente de se mobiliser ». Pour diverses raisons, l’administration municipale pense ainsi que la STQ pourrait tenter de se soustraire à un BAPE et d’en passer « une petite vite » aux gens de Rivière-du-Loup.   

Pour sa part, Claudette Migneault, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, croit qu’il aurait « été impératif que la STQ travaille avec le milieu des affaires et la communauté louperivoise ». Elle questionne de nouveau l’opacité du processus, sachant que les résultats des études sont toujours confidentiels.