Les chauffeurs d’autobus doivent parfois négocier avec des enfants turbulents qui ne respectent pas les consignes de base.
Il arrive également à l’occasion que des chauffeurs, à bout de patience, posent des gestes inappropriés. Des articles parus dernièrement dans les pages du Journal de Québec illustrent les difficultés rencontrés par les gens qui prennent le volant quotidiennement pour assurer le transport des jeunes vers les établissements scolaires. Alain Soucy, directeur d’Autobus Camille Mailloux à Rivière-du-Loup, ne cache pas que les chauffeurs doivent souvent régulièrement négocier avec des situations difficiles. Il assure toutefois que la réalité régionale est beaucoup moins pire que celle vécue dans les grands centres.
Alain Soucy a également pris la défense de ses chauffeurs, qui sont souvent blâmés ou pointés du doigt par des parents. Selon lui, ce n’est pas toujours évident de faire respecter les règlements en tenant pour acquis qu’un autobus peut accueillir jusqu’à 60 jeunes.