Le sixième et dernier débat des candidats à la chefferie du Parti libéral du Québec a été présenté dimanche après-midi à l’Hôtel Levesque de Rivière-du-Loup.

Pour écouter le reportage de Kévin Beaulé :

 

Ce sont plus de 200 personnes qui ont assisté aux échanges impliquant Charles Milliard, Pablo Rodriguez, Karl Blackburn, Marc Bélanger et Mario Roy. Tous, sans exception, ont exprimé leur profond désaccord avec la décision de la Coalition avenir Québec de transférer la traverse de Rivière-du-Loup vers Cacouna. Une prise de position qui plaira assurément à la Ville de Rivière-du-Loup, qui avait exigé par résolution, il y a deux semaines, que les candidats se mouillent dans ce dossier. Quelques aspirants chefs, comme Marc Bélanger, ont même promis de renverser la décision s’ils accèdent à la chefferie du parti dans deux semaines et au poste de premier ministre en 2026.

 

Karl Blackburn a été percutant dans ses commentaires, lui qui a accusé la Coalition avenir Québec d’avoir abandonné les acteurs du milieu louperivois. Il a également mentionné que la députée Amélie Dionne, sans la nommer explicitement, n’avait rien fait dans ce dossier.

 

Pour sa part, Pablo Rodriguez reconnait que le temps presse pour Rivière-du-Loup. Lors de la prochaine élection générale en 2026, il pourrait déjà être trop tard pour faire un pas vers l’arrière.

 

Les militants libéraux devront maintenant se prononcer sur l’identité de leur prochain chef, qui sera nommé lors du congrès du parti à Québec le 14 juin. Charles Milliard ne cache pas qu’il souhaite obtenir la faveur des gens du Bas-Saint-Laurent, lui qui a des liens familiaux très étroits avec le Kamouraska. Il peut aussi compter sur l’appui de l’ancien député et ministre, Jean D’Amour.

 

Plusieurs enjeux régionaux et nationaux ont été abordés lors de ce dernier débat tels que l’agriculture, l’immigration et la santé. Pablo Rodriguez a été sans contredit la cible par excellence. Tous les aspirants chefs se sont toutefois disputé le titre de candidat le mieux placé pour reconnecter avec les régions, ce qui a grandement fait défaut au sein des troupes libérales dans les dernières années.