Les collèges privés devront faire face à des compressions budgétaires imposées par le gouvernement du Québec. Pour le Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup, la commande est de 265 000$ sur un budget total de six millions.
Pour la directrice générale Karine Malenfant, la coupure imposée de 4,4 % représente, de son propre aveu, un véritable casse-tête, d’autant plus qu’il s’agit d’une deuxième demande de Québec en ce sens, dans la dernière année.
La situation est d’autant plus complexe que l’avis est parvenu aux collèges privés jeudi dernier, alors que l’année scolaire 2025-2026 est planifiée depuis janvier. Le conseil d’administration souhaite qu’il s’agisse, en quelque sorte, d’un ballon-sonde lancé par le gouvernement, en attendant les réactions. Pour la directrice générale, il est impensable de refiler entièrement la facture aux parents, facture qui représenterait un manque à gagner de 470 $ par élève.
Au Collège Sainte-Anne-de-La-Pocatière, le directeur général Stéphane Lemelin confirme des demandes restrictives de l’ordre de 209 000$, représentant 589 $ en moins par élève. Le montant plus élevé par jeune à La Pocatière s’explique par un plus petit nombre d’apprenants qu’à Rivière-du-Loup. Il souhaite, lui aussi, que les représentations à venir fassent reculer le gouvernement.