La protection des enfants est une responsabilité collective.
C’est le message qu’ont voulu marteler d’une voix commune les directions de la protection de la jeunesse jeudi en traçant un bilan dans chacune des régions du Québec par la voix de la directrice en chef, Lesley Hill.
Depuis les 25 dernières années, la DPJ constate que les signalements sont en forte hausse.
Ces statistiques démontrent selon l’organisme que la société québécoise se préoccupe du bien-être des enfants, d’autant que la proportion de signalements retenus tend à diminuer.
Pour la Côte-Nord, on constate une augmentation des signalements de l’ordre de 22% de 2024 à 2025.
Des 3 566 signalements reçus, dans l’année, 902 ont été retenus pour évaluation, ce qui en représente le quart.
Comme toujours, la négligence et les risques sérieux de négligence, en raison de la toxicomanie des parents ou de leur santé mentale ou encore de leur instabilité, restent la cause de 60% de ces signalements.
Toujours sur la Côte-Nord, 74% de ces jeunes qui ont été pris en charge par la DPJ ont néanmoins pu demeurer dans leur milieu familial ou chez des tiers significatifs pour eux.
Le dévoilement de ce bilan et du message de la DPJ – que les adultes qui croisent le chemin de ces jeunes sont appelés à être attentifs – prend un sens accru aujourd’hui avec les récents événements de la petite miraculée de Coteau-du-Lac.