L’augmentation du prix des loyers non chauffés de 5,9% autorisée pour le 1 juillet par le Tribunal administratif du logement va à l’encontre du bon sens, selon le Comité de défense des droits des locataires de la Côte-Nord.

L’organisme juge cette hausse excessive et déconnectée de la réalité car elle mettrait un nombre croissant de ménages sous une pression économique insoutenable.

Le comité régional indique que la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, savait, avant même l’autorisation des changements en avril dernier, que la nouvelle méthode de calcul des hausses de loyer risquait de faire augmenter encore plus le prix des logements.

Dans le contexte où le taux d’inoccupation des logements à Baie-Comeau est de seulement 1,3%, le Comité de défense des droits des locataires et son porte-parole, Michel Savard, est d’avis que ces hausses surviennent au pire moment, alors que plusieurs salaires sont gelés, que l’inflation explose et que la crise du logement est toujours présente.

L’organisme demande un moratoire sur les hausses de loyer abusives, une révision des méthodes de calcul du Tribunal administratif du logement, des investissements massifs dans le logement social et communautaire, le renforcement des droits des locataires et un registre provincial des loyers.

Une pétition est disponible sur la page Facebook du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec.