Action-chômage Côte-Nord vient de rendre publiques les réponses écrites qu’il avait demandé aux candidats à l’élection fédérale quant à leur position dans le dossier de l’assurance-emploi.

D’emblée, les chefs des deux principaux partis fédéraux, Mark Carney et Pierre Poilièvre, n’ont pas pris d’engagement jusqu’ici concernant une réforme du régime d’assurance.

Cependant, dans la circonscription, alors que le sujet a aussi été abordé lors du débat organisé par le FM 97,1 jeudi dernier, leurs représentants ont apporté des nuances.

D’abord, le candidat libéral Kevin Coutu indique qu’il entend faire pression sur son gouvernement s’il est élu, d’autant plus selon lui que le travail saisonnier, qui dépend trop souvent des prestations d’assurance-emploi en période creuse, se doit d’être attractif.

Il répète qu’un comté avec un député au pouvoir ferait toute la différence.

La candidate conservatrice Mélanie Dorion dit comprendre pour sa part que certains travailleurs qualifiés et passionnés souhaitent rester loyaux envers leur employeur saisonnier et conçoit que la réintégration dans un autre emploi entre deux saisons s’avère difficile.

Madame Dorion dit reconnaître que l’assurance-emploi est un soutien essentiel pour les familles mais aussi un levier de stabilité pour les entreprises.

La candidate a cependant reconnu lors de notre débat du 17 avril qu’une réforme de l’assurance-emploi n’était pas dans les priorités de son parti.

De son côté, la candidate néodémocrate Marika Lalime a écrit à Action chômage Côte-Nord qu’elle s’engagerait sans hésitation pour une réforme immédiate et ferait de ce dossier une priorité nationale en utilisant tous les outils parlementaires à sa disposition.

Quant à la candidate bloquiste Marilène Gill, on sait que son parti entend présenter un nouveau projet de Loi pour obtenir une réforme du régime afin de mieux répondre aux besoins.