L’armateur qui travaille sur un plan d’affaires avec les municipalités de Forestville et de Rimouski pour ramener la desserte maritime entre les deux rives s’est dévoilé au grand jour lundi auprès des journalistes du Bas St-Laurent.
Il s’agit de l’homme d’affaires de Rimouski, Louis-Olivier Carré, président-directeur général des Industries Rilec, qui a réalisé maintes fois les travaux sur l’ancien navire CNM Évolution, qui a assuré la desserte de 1997 à 2022.
L’armateur a aussi réalisé la mise à niveau du traversier de l’Île-Verte et la remotorisation complète du traversier L’Héritage-1 de Trois-Pistoles.
Les Industries Rilec propose d’acheter un nouveau traversier pour Forestville-Rimouski, un navire construit en 2024, qui a été trouvé l’hiver dernier en Europe.
Celui-ci est d’une capacité de 300 passagers et de 90 véhicules, soit le triple du navire précédent.
Cependant, l’armateur demande un soutien de sept millions de dollars au ministère des Transports et de la Mobilité durable en plus d’un montant de 1,9 millions en taxes non remboursables.
Le promoteur a voulu démontrer par sa sortie publique de lundi que le projet avançait.
Deux hypothèses étaient aussi sur la table : la construction d’un nouveau navire qui aurait occasionné de trop longs délais et la remise sur pied du CNM Évolution qui aurait exigé une transformation technologique encore là trop longue et coûteuse.
Pour la préfète de la MRC de la Haute Côte-Nord et mairesse de Forestville, Micheline Anctil, qui a assisté à la conférence de presse, la mobilisation doit prendre un nouvel élan afin de convaincre le gouvernement Legault d’embarquer dans le projet.
Québec a cependant émis une réponse défavorable à la demande de Rilec, malgré une intention positive exprimée l’an dernier par le premier ministre.