Les organisateurs du GodboutFest confirment que l’événement aura lieu mais dans une version modifiée, afin de satisfaire aux demandes de la municipalité de Godbout.
Les autorités municipales ont agité les drapeaux rouges la semaine dernière en exigeant que les promoteurs du festival de musique country s’assurent que la tenue du festival se tienne dans un cadre sécuritaire.
Les élus refusaient l’utilisation de terrains publics pour accueillir les 10 000 spectateurs attendus.
Vendredi, les avocats des promoteurs ont présenté une formule modifiée d’une capacité d’accueil réduite à 3 000 spectateurs afin de permettre une édition légale et plus sécuritaire.
Les propriétaires du Resto-pub Ancien magasin général de Godbout, qui organisent le festival, Harold Couturier et Valérie Desbiens, ont commencé à rembourser des festivaliers provenant de l’extérieur de la région.
L’on retire également l’un des trois sites initialement prévus pour les spectacles, soit celui de la plage jugée instable.
Enfin, le nombre d’agents de sécurité pourra être diminué de 90 à une cinquantaine.
Les organisateurs mentionnent qu’ils n’ont jamais pu obtenir le plan d’évacuation municipal, incontournable parce que leur compagnie d’assurance événementielle l’exige, alors que leurs démarches pour la tenue du festival se sont amorcées en février avec la municipalité.
Pourtant, ils indiquent n’avoir pas rencontré ces problèmes lors du premier festival qui s’est tenu en juin 2022.
Les promoteurs se désolent du manque de collaboration municipale mais préfèrent ne pas s’étendre sur cet aspect des négociations pour que le GodboutFest ait lieu du 20 au 23 juin.
Selon madame Desbiens, qui préfère ne pas accorder d’entrevue à la radio, les pourparlers se poursuivaient encore aujourd’hui avec la municipalité afin d’en arriver à une entente satisfaisante.