Le jeudi 1 mai, Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, plusieurs syndicats et organismes nord-côtiers ne trouvaient pas matière à fêter…

Devant la presse, le directeur de la Table des groupes populaires, Michel Savard, a souligné que la hausse de 35 cents de l’heure du salaire minimum au Québec, en vigueur depuis jeudi, pour atteindre 16$10, était la plus faible en dix ans et a rappelé qu’il y a quelques années, il revendiquait 18 dollars l’heure.

Pour Lyne Sirois, coordonnatrice d’Action chômage Côte-Nord, la réforme de l’assurance-emploi, réclamée depuis plus d’une décennie au gouvernement fédéral, est essentielle à l’économie des régions et à la survie des travailleurs de l’industrie saisonnière.

Pour la présidente régionale de l’APTS, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, Mylaine Larocque, la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs vient rappeler que l’équipe volante envoyée dans la région par le ministre Christian Dubé comble à peine le tiers du plan d’effectifs nécessaire et déplore le peu d’investissements accordés dans le réseau.

Le président régional de la CSN, Guillaume Tremblay, déplore pour sa part les choix politiques récents qu’il considère aller à l’encontre de la classe moyenne.

En avant-midi, les représentants syndicaux et communautaires sont allés porter un gâteau de fête au bureau du député Yves Montigny pour aussi signifier que les projets de Loi 15, 69, 89, 98, 100 et 101 du gouvernement Legault constituent des pilules difficiles à avaler.