La percussionniste-vibraphoniste d’origine baie-comoise, Marie-Josée Simard, revient d’une résidence musicale de six mois dans la ville de New York.
La musicienne est allée y perfectionner son art et en a profité pour commencer à transcrire des pièces du répertoire classique pour le vibraphone, alors qu’un éditeur s’est montré intéressé à les publier.
Elle a aussi rencontré quelques-unes de ses idoles du monde du jazz, dont les vibraphonistes Mike Mainieri, âgé de 87 ans, et Joe Locke, ainsi qu’un de ses anciens professeurs.
Dans ce cadre urbain qu’elle dit inspirant, Marie-Josée Simard a publié des petites vidéos de 60 à 90 secondes sur les réseaux sociaux afin de tâter le marché américain.
La musicienne a constaté que plusieurs artistes québécois se sont taillés une place privilégiée à New York, comme Marc-André Hamelin et Bernard Labadie, qu’elle est allée voir au Carnegie Hall, mais selon elle, le gouvernement Trump vient dorénavant compliquer les aspirations des artistes étrangers.
L’ex-Baie-comoise se prépare à effectuer une tournée en Chine et à publier un nouveau CD.
Son séjour américain a été financé par le Conseil des arts et des lettres du Québec.