Lucie Sénéchal, qui est décédée tragiquement en juillet dernier dans les eaux du Grand lac Squatec au camping d’Eau Claire dans le Témiscouata, avait consommé une « drogue de rue » peu de temps avant de subir un malaise.

La coroner Renée Roussel a déposé mardi son rapport, dont notre service de nouvelles a obtenu copie. Lucie Sénéchal, une répartitrice au 911, se promenait avec une planche à pagaie et ne portait pas de veste de flottaison. Elle a été retrouvée inconsciente, dans un secteur peu profond du lac, par des passants en plein cœur de l’après-midi. Depuis ce temps, le mystère planait sur les circonstances ayant mené à la mort de la femme de 37 ans.

L’analyse toxicologique a toutefois permis de faire la lumière sur le décès. Selon la coroner, Lucie Sénéchal « est décédée par noyade à la suite d’une perte de conscience provoquée par l’interaction du kratom avec des médicaments psychotropes ». Renée Roussel ajoute que le kratom, utilisé comme « drogue de rue », est une plante issue d’Asie du Sud-Est.

La victime consommait déjà sur une base régulière des médicaments d’ordonnance traitant le trouble déficitaire de l’attention ainsi que la dépression ou l’anxiété. Selon la coroner, toutes ces substances mélangées se voulaient un cocktail dangereux pouvant augmenter « le risque d’arythmie cardiaque ainsi que celui des convulsions ».

Bien qu’elle confirme que c’est une perte de conscience qui a mené à la noyade, René Roussel n’est pas en mesure de déterminer hors de tout doute si celle-ci a été causée par une arythmie cardiaque ou une crise convulsive.