Denis Blais interpelle directement la députée Amélie Dionne afin de régler un problème qui donne des maux de tête aux dirigeants des centres de la petite enfance des quatre coins du Québec.

Par l’entremise d’une lettre, le directeur général du CPE Les Calinours dans le Témiscouata expose la pénurie de personnel, mais particulièrement d’éducatrices formées. Avec l’obligation d’avoir du personnel formé pour combler les postes des pauses et des fermetures, la situation devient, selon lui, tout à fait « illogique et inacceptable ».

Ces postes consistent à remplacer toutes les éducatrices dans chacune des installations pour combler les pauses quotidiennes de trente minutes ou les périodes des départs en fin de journée. Denis Blais précise que durant ces moments, il n’y a aucune responsabilité pédagogique auprès des enfants. Il trouve donc illogique de devoir pourvoir ces moments avec des éducatrices formées, surtout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Avec l’ouverture prochaine d’une nouvelle installation, le gestionnaire s’inquiète de manquer d’éducatrices formées.

Comme il l’avait fait lors d’une entrevue sur nos ondes il y a quelques semaines, Denis Blais propose une solution « simple », soit d’émettre une directive ministérielle qui permettrait aux CPE, en contexte de pénurie de personnel, de prévoir du personnel non formé pour les fermetures. Selon lui, l’actuelle directive nuit au développement des tout-petits.

Denis Blais complète sa lettre en sommant la députée Amélie Dionne de faire des démarches auprès de la ministre de la Famille pour que cette nouvelle directive soit mise en place dans les meilleurs délais, précisant qu’une telle décision n’entraînerait aucune dépense supplémentaire et n’aurait que des répercussions positives dans tous les CPE de la province.