La pétition papier signée par près de 6 000 personnes en faveur du maintien des soins médicaux d’urgence au Centre hospitalier de Trois-Pistoles ne sera finalement pas étudiée par les élus caquistes.
En ajoutant les signatures récoltées par la pétition en ligne, ce sont près de 9 500 personnes qui avaient pris position dans ce dossier. Le député péquiste Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, a vivement dénoncé la situation sur son compte X (anciennement Twitter).
Selon lui, la Coalition avenir Québec refuse d’étudier la pétition, préférant plutôt se fier à Santé Québec. Il ajoute « qu’il croit qu’il appartient aux élus de défendre les services de santé dans les régions », précisant qu’il a plaidé en faveur de l’urgence de Trois-Pistoles plus tôt cette semaine en commission parlementaire.
Le député péquiste croit que la « menace de fermeture est réelle à Trois-Pistoles », mais que « la Coalition avenir Québec ignore la mobilisation sans précédent des citoyens ». Il complète son message en se questionnant sur ce qu’en pense Amélie Dionne, la députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata.